Le projet d'Oletta (Haute-Corse)

 

Dans les années soixante, le lycée La Fontaine sis à Paris, Place Molitor, dans le XVIème arrondissement, abritait le Centre National de Préparation au Professorat d’Education Musicale. Comme plusieurs dizaines d’autres jeunes gens et jeunes filles de mon âge, j’y fis mes classes qui durèrent trois années. En septembre 1963, muni d’un précieux diplôme qui ouvrait les portes de la fonction publique, j’entrai pour mon premier poste de professeur de musique au Lycée Marbeuf de Bastia.

 

A cette époque, je ne me doutais pas que de solides amitiés nouées dans l’Ile de Beauté, aboutiraient un demi-siècle plus tard à la création d’un établissement public dédié à la grande musique et qui porterait mon nom.

 

Entre l’Education Musicale et la Corse, il y a donc une histoire d’amour dont la création, à Oletta, de la "CASA DI A MUSICA" pourrait bien être le point d’orgue…

 

La Corse est créatrice, on le sait, d’une forme de polyphonie, la "pagjhiella", qui est l’une des plus anciennes et des plus remarquables de tout le Bassin Méditerranéen.

 

L’île est aussi le lieu dont furent originaires les deux parents d’un des plus grands compositeurs français du siècle passé : Henri Tomasi, dont je me suis attaché à faire connaître l’oeuvre dès le début de ma carrière en citant et en faisant entendre quand je le pouvais, à mes élèves, ses admirables "Fanfares Liturgiques".

               

Si un jour vous montez de Bastia par le Col de Teghime, ne manquez pas de prendre en haut, à gauche, la corniche qui domine le golfe de Saint-Florent. Au bout d’un petit nombre de kilomètres en surplomb de la mer, vous y découvrirez dans quelques temps, la maison de la musique "A CASA DI A MUSICA" dont je vous parle.

                 

Les plans sont prêts et le contenu musical déjà réalisé.

 

 

 

Les fanfares liturgiques de henri tomasi